Il existe autant de méthodes pour qualifier un état de conservation, un enjeu, un effet ou un impact qu’il y a de bureaux d’études en France, voire même d’écologues. Il est illusoire de penser que toutes ces méthodes fournissent les mêmes résultats. Pourtant, la finalité des études d’impacts est toujours la même : est-ce que la population de telle espèce à côté de mon projet va morfler ? Selon les méthodes, parfois c’est oui parfois c’est non. Ça fait une belle jambe à l’espèce concernée.

La méthode CERISE entend fournir un cadre méthodologique standardisé à l’échelle nationale. Pour cela la méthode s’appuie sur différents travaux de recherche dans le domaine des évaluations, de la biologie de la conservation, et surtout sur la réalité des possibilités des différents acteurs. Elle se décompose en plusieurs outils visant à simplifier la vie des acteurs de l’étude d’impacts à la biodiversité.

Par études d’impacts à la biodiversité je parle de toutes études visant à qualifier et quantifier les effets et impacts d’un projet sur les espèces : dossier de dérog espèces protégées, évaluations environnementales, études d’incidences N2000. La méthode s’adresse avant tout aux Projets (mais sa logique peut être reprise pour les Plans et Programmes).